L’urbanisation intensive de la côte, débuté dans les année 60 par la mission racine, a figé le littoral chamboulant ainsi son évolution naturelle. Cette tendance ne cesse de s’accroître avec le flux de population qui arrive en masse chaque année sur le littoral Occitanie. Les conséquences de cette urbanisation croissante sont l’érosion des plages, entraînant une vulnérabilité des habitats lors d’épisodes tempétueux.

Pour faire face à ces enjeux, des ouvrages de protection « durs » (épis, brise-lames) ont été installés dans les années 80 luttant positivement contre l’érosion local mais déplacent le problème vers les communes voisines. Pour palier cela, les aménagements de protections ont évolués vers des méthodes de protections dites « douces » (rechargement en sable, cordon dunaire, ouvrage géotextile, drainage de plage, by-passing, couvertures végétales, brise-vents…). Les sédiments permettant la formation des plages sont apportés en majeur partie par les fleuves. Leurs aménagements peuvent donc avoir un impact sur l’érosion du littoral en provoquant un manque de sédiments.

Image aérienne de la Grande-Motte et du Grau-du-Roi dans les années 1950-65

Image aérienne de la Grande-Motte et du Grau-du-Roi en 2018

Les études de ces aménagements et restaurations seront à disposition dans ce volet.